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Les troubles traités aujourd’hui en France avec la MC:

 

Syndrome de l’intestin irritable, lombalgies aigües, douleurs des muqueuses, douleurs myofaciales, douleurs musculaires, douleurs temporo-mandibulaires, certaines migraines, céphalées chroniques quotidiennes, allodynies dont vulvodynie, glossodynie, colopathie.

fibromyalgie, cancers, rhumatismes, rhumatisme psoriasique, ostéoporose, maladies ostéo-articulaires chroniques, neuropathies, arthrose, lombalgies chroniques, maladies inflammatoires dites de système ou collagénoses, arthrite.

tics, asthme, hypertension artérielle, insomnies, addictions, obésité, incontinences, troubles pulmonaires, troubles somatiques consécutifs à un traumatisme, diabète, troubles cardiovasculaires, manifestations otologiques (acouphènes, hyperacousie, perte auditive, hypoacousie, maladie de Ménière, vertige paroxystique bénin, troubles de l’équilibre), maladies neurologiques, notamment sclérose en plaques, fatigue chronique, difficultés sexuelles (éjaculation précoce, impuissance, vaginisme, frigidité, troubles de la libido), troubles du comportement alimentaire (surpoids, obésité, anorexie, boulimie, binge eating disorder), troubles du sommeil, troubles somatiques consécutifs à un traumatisme (PTSD/ ESPT) dit troubles somatoformes, somatisation, hystérie, hypocondrie, tabagisme, alcoolisme, dépendance, compulsions.

 

Origine

La médecine comportementale apparaît dans les pays anglo-saxons dans les années 1980. Elle se fonde sur une approche de l’humain dans toutes ses caractéristiques : biologiques, psychologiques, environnementales et sociales. Elle se développe à travers une démarche scientifique, d’analyse et d’amélioration, des comportements de santé. Elle inclut différentes méthodes, mettant notamment à profit les découvertes des sciences cognitives concernant le fonctionnement humain. A ce jour, 30 sociétés de médecine comportementale existent dans 25 pays dans le monde. Elles sont regroupées au sein de la Société Internationale de Médecine Comportementale ou ISBM (International Society of Behavioral Medicine).

La médecine comportementale intervient en complément de la médecine courante, médicamenteuse ou chirurgicale. Elle permet, par des changements de comportements, d’améliorer sa santé : prévenir la maladie ou, quand elle survient, en réduire les symptômes.

Elle donne à chacun la possibilité de se prendre en charge pour mieux prévenir le déclenchement des maladies et atténuer leurs retentissements. Elle permet de soulager des maux que la médecine courante ne peut soulager complètement.

L’ISBM la définit ainsi:

« La médecine comportementale est une discipline médicale qui se propose d’explorer les interactions entre les facteurs comportementaux, psychosociaux, culturels, environnementaux, génétiques et biomédicaux influençant la santé et la maladie. Elle se conçoit à travers une approche multidisciplinaire intégrative alliant l’aspect psychosocial du comportement aux connaissances scientifiques biomédicales.

Objet

La médecine comportementale a pour objet d’améliorer la qualité de vie au quotidien et dès la première consultation, en développant les comportements favorables à la santé et en utilisant un panel de méthodes dites comportementales. C’est une approche médicale qui s’intéresse à la façon la plus efficace de vivre avec une maladie ou un symptôme et son traitement.

La médecine comportementale peut être abordée de trois manières : en fonction de ses modes d’action, des méthodes qu’elle utilise ou des pathologies sur lesquelles elle a été mise en œuvre jusqu’à présent.

L’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) mène des recherches en liaison avec le CEA (Commissariat à l’Énergie Atomique) qui dispose au sein du centre Neurospin d’un outil d’Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle parmi les plus puissants au monde.

Un IHU (Institut Hospitalier Universitaire) de neurosciences translationnelles a été créé en avril 2011, en complément de l’ICM, afin d’associer fortement la recherche aux soins ; multipartenaires, cet IHU réunit l’UPCM (Université Pierre et Marie Curie), l’APHP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), l’ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle), et l’IFRAD (International Foundation for Research on Alzheimer Disease), soit à ce jour 450 chercheurs travaillant sur les neurosciences. Son objectif est d’analyser tous les aspects du fonctionnement normal et anormal du système nerveux : cellulaire, moléculaire, biochimique, génomique, métabolique, mais aussi en matière d’imagerie et d’enregistrement des signaux électriques.

Des RTRA (Réseaux Thématiques de Recherche Avancée) existent dans les régions. Dans tous ces centres de recherche, on travaille entre autres sur : le code neural et la transmission synaptique, les bases neuronales du mouvement, de la cognition et des émotions, la plasticité et la réparation neuronale.

 

La médecine autrement

Engagement du patient, implication du praticien:

La médecine comportementale est caractérisée par une collaboration active entre le praticien et le patient. Cela nécessite l’engagement du patient dans l’appropriation des connaissances sur son trouble et l’application attentive des modalités thérapeutiques qui lui sont proposées. Cela nécessite également l’implication personnelle du praticien dans une relation de conseil et de transmission de savoirs.

Une médecine basée sur les preuves:

Quel que soit le mode d’intervention, l’appellation médecine comportementale met l’accent sur l’action, le comportement directement observable donc mesurable. De fait, la médecine comportementale se soumet volontiers ˆ l’évaluation administrative, clinique, scientifique, et est susceptible de recherches et développements permanents.

 

L’apport des neurosciences en matière de connaissance du circuit neuronal

Les découvertes scientifiques qualifiées de neurosciences valident la notion de puissance des régulations par les neurones sur la santé et l’importance de la neuroplasticité (capacité à se réorganiser) du cerveau du fait de son interaction avec le reste du corps. Concrètement cela signifie qu’un individu peut avoir volontairement une influence, sur et par son cerveau, sur sa santé.

Le circuit neuronal est un peu comme un circuit électrique, qui permet au cerveau et au reste du corps de communiquer via des molécules biologiques. Certaines connexions entre les neurones peuvent être facilitées, et d’autres empêchées, par des mécanismes biologiques. Ces mécanismes amplifient les douleurs tant physiques qu’émotionnelles : c’est ce qu’on appelle la  » sensibilisation « .

La médecine comportementale se fixe précisément comme objectif d’influencer la régulation de ces connexions. On a maintes fois montré, notamment par des enregistrements radiologiques animés reflétant l’activité du cerveau (IRMf, PET-Scan, MEG,), l’influence sur le système nerveux des méthodes utilisées en médecine comportementale.

Le recours à des relations interpersonnelles entre praticien et patient en médecine comportementale en constitue l’élément thérapeutique essentiel. Il peut être utilement renforcé par le recours à des méthodes instrumentales issues de la recherche en neurosciences.

 

Les neurosciences en France

En 2010, a été créé à l’Hôpital de la Salpêtrière à Paris, l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM).

L’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) mène des recherches en liaison avec le CEA

(Commissariat à l’Énergie Atomique) qui dispose au sein du centre Neurospin d’un outil d’Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle parmi les plus puissants au monde.

Un IHU (Institut Hospitalier Universitaire) de neurosciences translationnelles a été créé en avril 2011, en complément de l’ICM, afin d’associer fortement la recherche aux soins ; multipartenaires, cet IHU réunit l’UPCM (Université Pierre et Marie Curie), l’APHP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris), le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), l’ICM (Institut du Cerveau et de la Moelle), et l’IFRAD (International Foundation for Research on Alzheimer Disease), soit à ce jour 450 chercheurs travaillant sur les neurosciences. Son objectif est d’analyser tous les aspects du fonctionnement normal et anormal du système nerveux : cellulaire, moléculaire, biochimique, génomique, métabolique, mais aussi en matière d’imagerie et d’enregistrement des signaux électriques.

Des RTRA (Réseaux Thématiques de Recherche Avancée) existent dans les régions. Dans tous ces centres de recherche, on travaille entre autres sur : le code neural et la transmission synaptique, les bases neuronales du mouvement, de la cognition et des émotions, la plasticité et la réparation neuronale.

 

Modes d’intervention

En médecine comportementale, les méthodes utilisées visent l’équilibre du fonctionnement des organes pour le bien-être de l’individu.

La médecine comportementale est définie par ses trois modes d’intervention : comportemental, cognitif et émotionnel.

La dimension comportementale recouvre les actes observables et les processus de l’intelligence.

La dimension cognitive est relative à la façon dont s’organisent les interactions entre l’individu et son environnement.

La dimension émotionnelle concerne les automatismes réactionnels acquis et innés.

 

Méthodes thérapeutiques

Les traitements en médecine comportementale vont explorer ces trois dimensions selon des approches :

Relationnelles : interpersonnelles entre patient(s) et thérapeute, Les méthodes relationnelles sont empruntées aux procédés à vocation psychothérapeutique relevant des thérapies comportementales et cognitives (TCC)

Instrumentales : par le biais d’appareils de mesures, d’entraînement ou de stimulation, Les méthodes instrumentales sont des facilitateurs de modification des automatismes comportementaux à l’origine de la souffrance abordée en thérapie

Ou Complémentaires : au cours d’activités diverses. Les méthodes complémentaires sont des moyens d’expérimenter

 

Les pathologies concernées

Les recherches menées dans le monde entier mettent à jour régulièrement de nouveaux champs d’application de ces techniques. De manière générale, ces techniques permettent d’améliorer ce qu’on appelle « la tolérance » à de nombreux troubles physiques. Au lieu d’ajouter du trouble au trouble en déséquilibrant l’activité du système neurovégétatif et du système limbique cérébral, on parvient à se maintenir à un seuil de pénibilité minimum et à s’adapter le mieux possible aux « imprévus ». Progressivement on réduit les déséquilibres favorisés par le stress vécu ou ressenti, déséquilibres majorant le retentissement des douleurs par exemple.