Le Biofeedback et le neurofeedback
Le neurofeedback est une technique qui repose sur l’utilisation de capteurs EEG (Electroencéphalogramme) que l’on place à l’oreille et sur la tête ou le front du sujet afin de mesurer son activité cérébrale en fonction des tâches qu’il est en train d’accomplir. Le neurofeedback met en œuvre une procédure sans douleur et non invasive. Ces capteurs sont des cupules circulaires métalliques en or qui sont maintenues en contact avec la peau par le biais d’une solution de sérum physiologique.
A l’aide des signaux très faibles recueillis par ces capteurs, on calcule un paramètre significatif associé à une amélioration ou une altération de l’activité cérébrale liée à un symptôme. Ce paramètre calculé permet de contrôler les mouvements d’une image sur un ordinateur. Autrement dit, c’est le sujet, avec les modifications de ses ondes cérébrales, qui fera bouger les images sur l’écran de l’ordinateur, ce qui correspondra à une modification du fonctionnement cérébral dans le sens d’une meilleure santé.
La neuromodulation non invasive par les nerfs crâniens, comme le Brain Port
Cette approche utilise un appareil permettant de renforcer le traitement cognitivo-comportemental de nombreux troubles (de l’équilibre, de la vue..). Le procédé consiste à stimuler le cerveau en passant par la langue, qui contient un nombre très important de terminaisons nerveuses.
La cohérence cardiaque
Le praticien mesure l’état d’équilibre (ou de déséquilibre) général reflété par la régularité des variations du rythme du cœur. Concrètement, vous êtes relié à un appareil grâce à des petits capteurs placés sur vos deux index ou poignets. L’appareil transmet sur un écran, en temps réel, ce qu’il enregistre et qui montre où vous en êtes de l’équilibre de votre système neurovégétatif. Ensuite, le praticien vous montre, à l’aide de quelques exercices simples, comment vous pouvez contribuer à rétablir cet équilibre si nécessaire.
Le cerveau et le cœur étant fonctionnellement couplés, si l’on peut arriver, par la relaxation musculaire, et le contrôle de la respiration, à obtenir de belle « vagues » (comme les vagues régulières d’une mer calme), l’harmonie corps/cerveau émotionnel est obtenue, dans une dynamique souple et régulière, source de santé et de bien-être. En fonction des données de l’examen fait par le médecin, des examens de sang parfois, différents changements peuvent être suggérés afin d’améliorer la dynamique de régulation respiration-cœur-émotions : régime alimentaire, activités physiques, habitudes comportementales, etc.
La réalité virtuelle
La réalité virtuelle est produite par ordinateur à l’aide d’images, de sons, de sensations tactiles. Un environnement virtuel est représenté dans l’espace, en trois dimensions (3D), dans lequel on a le sentiment, et les sensations, d’évoluer naturellement et avec lequel on se sent en interaction : on sent cet environnement et on peut agir dessus. Ceci est rendu possible par le recours à des dispositifs type casques, gants, et autres matériels d’interactions entre une personne et l’environnement virtuel. Dans ces environnements virtuels (de travail, familial, personnel), la personne peut se représenter et comprendre immédiatement des scènes et des situations.
La réalité virtuelle peut être utilisée à des fins thérapeutiques, dans le cadre d’une démarche cognitivo-comportementale en particulier. Face à ce monde, où des situations sont générées ou suggérées, le thérapeute interroge le patient sur ses impressions et ses intentions et observe ses réactions. L’exploration du monde virtuel, et les interactions qui en résultent, permettent d’améliorer la capacité d’adaptation du patient par des actions guidées par un thérapeute.
Cela évoquera à certains le film de science-fiction Matrix où l’esprit des personnages se livrait à des combats d’arts martiaux dans un monde produit par un logiciel sophistiqué, tandis que leur corps reposait sur une chaise longue.
Le patient en médecine comportementale est informé
Une étape fondamentale de la médecine comportementale est l’information du patient sur l’état des connaissances scientifiques, des recherches et des solutions thérapeutiques disponibles ou à l’étude
Le patient en médecine comportementale est respecté
En médecine comportementale, le patient est une personne. Ce qui signifie un rapport de transmissions de connaissances entre praticien et patient : le patient est l’expert de son trouble et le praticien l’expert des modalités d’adaptation à ce trouble. Ce qui signifie aussi une approche globale du patient : environnementale, sociale, culturelle, biologique et psychologique
Le patient en médecine comportementale est impliqué
La médecine comportementale est une thérapie d’actions. Le patient n’est pas simplement pris en charge, il apprend les moyens de prendre en charge ses problèmes de santé et la préservation de son potentiel de santé. En médecine comportementale le patient est un co thérapeute parce que partie prenante dans les décisions thérapeutiques le concernant.
Le patient en médecine comportementale est éduqué
Avec le développement des médias et en particulier d’Internet, les patients ont accès à un grand nombre d’information. En médecine comportementale, ces informations sont éclairées par les connaissances scientifiques répondant aux critères de la médecine basée sur les preuves (evidence-based medicine en anglais). D’autre part, le patient est éduqué au sens où la médecine comportementale se conçoit comme un apprentissage de méthodes comportementales aux vertus thérapeutiques ou de prévention.
Le patient en médecine comportementale est co-thérapeute
Si le médecin apporte ses connaissances qui lui permettent de poser un diagnostic et de proposer des solutions, en médecine comportementale, le patient apprend à développer ses capacités à s’adapter à une situation de santé et de maladie. Il n’est pas un simple consommateur de soins, il est co-thérapeute, expert de sa maladie et de sa santé, collaborant avec un praticien expert de l’adaptation à cette maladie et de la préservation de la santé.
Le patient en médecine comportementale est autonome
L’apprentissage des méthodes comportementales est destiné à permettre aux patients d’assumer par eux-mêmes, du mieux possible, la situation de santé ou de maladie à laquelle ils ont à faire face. La relation praticien patient, en médecine comportementale, est fondée sur la transmission de compétences et non sur un lien de dépendance.
Le patient en médecine comportementale est responsable
En médecine comportementale, le patient apprend à apporter des réponses maîtrisées à ce qu’il ne peut éviter et à changer ce qui dépend de lui. Son implication active dans le processus thérapeutique conditionne en grande partie le succès de la démarche.